A quelques jours de la fin du mois de Novembre, il est l’heure de faire le bilan des dizaines d’expositions visitées et des centaines d’images vues.
Paris Photo, fotofever, salon Approche, Photo Saint Germain, pour ne citer que ceux-là, tant d’évènements qui ont vocation à rassembler les galeristes et amateurs de photographie du monde entier pour faire de Paris, 30 jours durant, la capitale du huitième art.
Comme je travaille dans le secteur de la photographie, on me demande souvent quelles sont les grandes tendances du secteur. Epineuse question. Je dirais que nous nous dirigeons vers une photographie de plus en plus plasticienne. D’ailleurs ce n’est pas nouveau car le terme est apparu dans les années 1980 pour désigner toute production d’images qui se distingue de l’usage ordinaire du médium photographique. En d’autres mots, une image qui est issue de diverses manipulations de matériaux, de formats ou de mise en espace. Retouche, assemblage, collage, peinture, dessin, broderie... la photographie brute, comme proposée par les grands maitres, n’existe plus. Après tout, la photographie, littéralement, c’est peindre avec la lumière, non ?
Pour illustrer notre propos, voici un aperçu de ce que nous avons préféré.